April 14, 2025

SRM : la méthode en 4 étapes pour transformer vos relations fournisseurs

Rémi Legorrec

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Rémi Legorrec

,

CRO et Cofondateur

SRM : la méthode en 4 étapes pour transformer vos relations fournisseurs
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Mettre en place un SRM structuré : la méthode en 4 étapes

Dans un environnement où les systèmes d’information sont fragmentés, les données dispersées entre plusieurs ERP et les processus peu harmonisés, optimiser sa gestion fournisseurs devient un levier majeur de transformation.

Voici une méthode opérationnelle, en quatre grandes étapes, pour construire un SRM solide et adapté à votre organisation.

1. Segmenter votre base fournisseurs avec méthode

Segmenter, c’est la première brique. Sans une segmentation fine, impossible d’adopter une gestion différenciée ou de prioriser les efforts. Plusieurs dimensions peuvent être croisées :

  • Montant des dépenses : le volume n’est pas toujours synonyme de criticité, mais c’est un bon indicateur d’attention à porter.
  • Risque : financier, géopolitique, réputationnel, RSE, dépendance, cybersécurité…
  • Capacité à innover : R&D, agilité, co-développement.
  • Degré de dépendance : est-ce que l’entreprise dépend du fournisseur, ou l’inverse ?
  • Portée Groupe : un fournisseur actif dans plusieurs BU ou pays est un candidat idéal pour une gestion transverse.

Outils utiles : la matrice de Kraljic, le scoring fournisseur (pondéré par typologie), ou des solutions d’analyse comme Sievo, intégrant des données externes (Ecovadis, RiskMethods, etc.).

2. Définir un modèle de gestion différenciée

Tous les fournisseurs ne doivent pas être gérés de la même façon. À chaque segment, son modèle de gouvernance :

  • Stratégiques : ils doivent faire l’objet d’un SRM complet : comités de pilotage, suivi des KPIs, plans de progrès, ateliers d’innovation, plans de continuité. Des interlocuteurs senior côté client comme côté fournisseur sont désignés.
  • Opportunistes : pour les fournisseurs ponctuels ou sur appel d’offres, une gestion légère suffit : évaluation post-mission, suivi qualité ponctuel.
  • À développer / surveiller : ces fournisseurs ont un potentiel, mais doivent être accompagnés. Des actions concrètes sont planifiées pour améliorer leur performance ou leur conformité.
  • À désengager : les fournisseurs à risque ou non performants sont placés en sortie progressive, avec un suivi serré.

Le SRM devient ainsi un outil de pilotage stratégique du panel fournisseurs, au service de la performance achat.

3. Outiller la collaboration

Un bon SRM repose sur des processus clairs, mais aussi sur des outils adaptés. Objectif : fluidifier les échanges, structurer les données et gagner en réactivité.

  • Portail fournisseur : véritable guichet unique, il permet aux fournisseurs de consulter leurs commandes, soumettre des factures, suivre les paiements, partager des documents, répondre à des appels d’offres, etc.
  • Intégration ERP/API : pour obtenir une vue consolidée, la plateforme SRM doit agréger les données de différents systèmes (SAP, Oracle, Sage, etc.). L’architecture doit permettre une synchronisation bidirectionnelle.
  • Vue 360° du fournisseur : performances, non-conformités, litiges, données légales, informations financières, projets d’innovation… Toutes les dimensions doivent être centralisées pour permettre un pilotage en temps réel.
  • Workflows collaboratifs : gestion de contrat, suivi des KPIs, validations, litiges… Le SRM devient un espace de collaboration entre Achats, Finance, Qualité et Fournisseurs.

4. Piloter la relation dans la durée

Le SRM n’est pas un projet one-shot, c’est un dispositif vivant. Il nécessite un pilotage continu pour être efficace et créer de la valeur durablement.

  • KPIs partagés : les indicateurs doivent être définis en commun, partagés en amont, et régulièrement revus. Exemples : OTD, litiges, taux de conformité documentaire, innovation livrée, satisfaction mutuelle…
  • Business reviews planifiées : ces comités permettent de faire le point sur les performances, les enjeux à venir, les projets communs. Leur fréquence varie selon le niveau stratégique du fournisseur.
  • Feedbacks croisés : questionnaires annuels de satisfaction client/fournisseur pour identifier les axes d’amélioration mutuels.
  • Plans de progrès : lorsque nécessaire, ils formalisent les engagements réciproques, avec des jalons clairs et un suivi dans le temps.

S'appuyer sur une plateforme d'orchestration et l'IA pour industrialiser son SRM

Pour que cette approche fonctionne à grande échelle, il est indispensable de s’appuyer sur une plateforme d’orchestration moderne. Elle permet de centraliser les interactions avec les fournisseurs, de structurer les données dans un modèle cohérent, et d’automatiser les processus clés : sourcing, contractualisation, collaboration, évaluation.

L’intégration native avec les ERP, outils de trésorerie, compliance ou ESG via API permet de synchroniser automatiquement les données fournisseurs dans tout l’écosystème, sans ressaisie ni rupture. L’information circule sans friction.

L’intelligence artificielle joue un rôle essentiel dans cette dynamique. Elle permet notamment de :

  • détecter automatiquement les signaux faibles de risque,
  • catégoriser les documents et les fournisseurs,
  • générer des plans d’actions adaptés,
  • recommander des optimisations,
  • ou encore accompagner les utilisateurs dans leurs validations et décisions via des copilotes IA.

La création de workflows no-code rend enfin possible une configuration rapide, fluide, et parfaitement alignée avec les spécificités internes.

Avec une telle plateforme, le SRM ne devient pas seulement plus efficace : il devient évolutif, intelligent et profondément connecté au reste des processus achats, finance, et conformité.

Conclusion

Mettre en place un SRM optimisé, c’est bien plus que déployer un outil. C’est mettre en place une culture de la collaboration, soutenue par une gouvernance rigoureuse, des données fiables, et des outils digitaux interconnectés.

En structurant et automatisant la gestion fournisseurs, les équipes achats peuvent enfin se concentrer sur ce qui crée de la valeur : l’anticipation, la stratégie et la collaboration.

À la clé ? Une meilleure maîtrise des risques, plus d’agilité, une performance achat accrue, et une capacité à construire des relations fournisseurs durables, sources d’innovation et de compétitivité.

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Rémi Legorrec
CRO et Cofondateur

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