April 22, 2025
Optimiser son P2P sans refondre son système IT grâce à l’orchestration
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Dans les grands groupes internationaux, l’ambition de déployer un processus P2P harmonisé à l’échelle de l’entreprise se heurte souvent à une réalité bien connue : l’empilement d’outils. Un ERP ici, un autre là. Un outil e-procurement partiellement déployé. Un core model qui peine à s’imposer. Et, au centre de tout cela, des équipes locales qui jonglent entre contraintes métiers, obligations réglementaires et outils mal connectés.
Face à cette complexité, beaucoup d’organisations envisagent des projets lourds de refonte ERP. Mais est-ce vraiment la seule voie ? Et si la clé n’était pas de tout reconstruire… mais d’orchestrer intelligemment ce qui existe déjà ?
Harmoniser sans standardiser : le défi caché du P2P multi-ERP
La promesse d’un “One ERP” séduit par sa simplicité : une seule instance, une seule logique de données, un seul pilotage. Mais dans la réalité des groupes internationaux, les disparités locales, les obligations fiscales spécifiques et l’héritage technologique rendent cette vision difficilement applicable. Imposer une standardisation rigide revient souvent à créer de la résistance sur le terrain et à engendrer des contournements.
À l’inverse, l’orchestration permet de capitaliser sur les systèmes en place tout en créant une cohérence transverse. Si vos équipes jonglent avec plusieurs ERP, si vos entités doivent intégrer des réglementations locales complexes, si vous avez besoin de résultats rapides sans repenser toute l’architecture IT, alors l’orchestration est une alternative stratégique à considérer.
La réalité d’un processus P2P fragmenté
Lorsqu’un processus P2P repose sur des outils déconnectés, les effets se font sentir dans la durée. Ce ne sont pas des échecs extrêmement visibles, mais une série de dysfonctionnements quotidiens qui affaiblissent l’efficience globale. Par exemple des commandes qui ne remontent pas correctement dans les outils de suivi budgétaire, des fournisseurs enregistrés plusieurs fois avec des informations contradictoires, ou encore des factures bloquées faute de correspondance avec une commande valide.
À cela s’ajoutent des règles de validation hétérogènes selon les entités, une difficulté à consolider les chiffres de performance achat et une surcharge administrative liée aux contrôles manuels. Ces frictions, en apparence mineures, génèrent des retards, du stress et une limitation de la capacité des achats à jouer leur rôle de levier de compétitivité.
L’orchestration P2P : le chaînon manquant entre outils, données et équipes
Orchestrer son P2P, ce n’est pas ajouter une couche de complexité. C’est au contraire créer une infrastructure fluide, qui connecte intelligemment les outils, les données et les équipes, sans remettre en question les systèmes en place. Cette approche permet de structurer les flux tout en respectant les spécificités locales.
Concrètement, cela signifie normaliser les données fournisseurs, fiscalité ou devises entre ERP, automatiser les workflows de demandes d’achat, commandes, réceptions, facturations et paiements, ou encore créer des règles métiers applicables par périmètre. Le tout s’appuie souvent sur des API, des moteurs d’orchestration ou des Agents IA.
Le déploiement est plus rapide, l’adoption plus naturelle, et le ROI plus clair. L’entreprise garde son socle technique existant tout en se dotant d’une colonne vertébrale P2P cohérente.
Ce que permet concrètement l’orchestration P2P dans un grand groupe
Loin d’être une surcouche technique, l’orchestration P2P devient dans les grands groupes un levier d’alignement opérationnel, de fiabilité des données et de performance transverse. Elle permet à des organisations complexes, réparties sur plusieurs zones géographiques et outils, de gagner en cohérence sans imposer une refonte globale. Les résultats constatés sur le terrain parlent d’eux-mêmes :
- Réduction de 40 à 60 % des cycles d’achat, grâce à la suppression des ruptures entre outils et à l’automatisation des workflows.
- Amélioration de la fiabilité des données fournisseurs, via une gouvernance claire et des mécanismes automatiques de détection de doublons.
- Visibilité consolidée en temps réel sur les engagements et les flux, facilitant le suivi budgétaire et la performance achats.
- Intégration automatique des règles fiscales locales, notamment en matière de TVA ou de facturation électronique, limitant les exceptions manuelles.
- Meilleure prévisibilité sur le cash-flow, grâce à la synchronisation entre processus P2P et gestion de trésorerie.
Cette approche permet ainsi de concilier efficacité opérationnelle et rigueur financière, tout en créant une dynamique de collaboration entre les équipes achats, finance, IT et métiers.
Conclusion : orchestrer plutôt que reconstruire, une nouvelle vision du P2P international
Dans un groupe international, l’unification technique n’est pas toujours possible – ni souhaitable. Ce dont les entreprises ont réellement besoin, c’est d’un mode de fonctionnement qui accepte la diversité tout en garantissant cohérence, visibilité et performance.
L’orchestration P2P s’impose alors comme un levier puissant d'efficience. Elle ne remplace pas : elle connecte. Elle ne contraint pas : elle structure. Elle ne ralentit pas : elle accélère.
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